Windows Server

Windows Server : comment choisir la bonne licence pour votre entreprise ?

Dans le monde professionnel, disposer d’un système d’exploitation serveur fiable est essentiel pour assurer la sécurité, la gestion des utilisateurs, l’hébergement d’applications ou encore la virtualisation. Parmi les solutions les plus utilisées, Windows Server se distingue par sa robustesse, sa compatibilité et son intégration native avec l’écosystème Microsoft.

Mais avec plusieurs éditions et modèles de licences disponibles, comment faire le bon choix pour son entreprise ? Ce guide vous aide à y voir plus clair.

Comprendre les éditions de Windows Server

Avant de parler de licences, il est important de savoir que Windows Server existe en plusieurs éditions. Chacune est conçue pour répondre à des besoins différents.

Windows Server Standard

Idéal pour les petites et moyennes entreprises, cette édition est pensée pour les environnements faiblement virtualisés ou non virtualisés. Elle permet l’exécution de deux machines virtuelles (VM) par licence et donne accès à l’ensemble des fonctionnalités de base du système.

Windows Server Datacenter

C’est l’édition la plus complète. Elle est conçue pour les entreprises qui dépendent fortement de la virtualisation ou qui gèrent des infrastructures cloud. Elle permet un nombre illimité de VM, ainsi que l’accès à des fonctionnalités avancées comme les machines virtuelles protégées, le stockage défini par logiciel ou le réseau défini par logiciel (SDN).

Windows Server Datacenter : Azure Edition

Destinée à une utilisation dans un environnement hybride avec Microsoft Azure. Elle permet de bénéficier de certaines fonctionnalités cloud exclusives comme les mises à jour sans redémarrage (Hotpatching) ou le protocole SMB sur QUIC.

Les modèles de licence Windows Server

Microsoft propose un modèle de licence basé sur le nombre de cœurs physiques présents dans le ou les serveurs.

Licence par cœur

Chaque licence couvre 2 cœurs. Le minimum requis pour chaque serveur est de 16 cœurs, même si celui-ci en a moins. Autrement dit, même un serveur avec 8 cœurs devra être licencié comme s’il en avait 16.

Les packs sont généralement vendus par 2 ou 16 cœurs, en fonction des besoins.

CAL (Client Access License)

Les CAL sont obligatoires pour permettre aux utilisateurs ou appareils de se connecter au serveur.

  • CAL utilisateur : un utilisateur peut se connecter depuis plusieurs appareils (ordinateur fixe, portable, mobile…).
  • CAL appareil : un appareil spécifique permet l’accès au serveur, peu importe qui l’utilise.

Le choix entre ces deux types de CAL dépend du mode de travail dans votre entreprise. Si chaque collaborateur utilise plusieurs appareils, optez pour une CAL utilisateur. Si plusieurs employés partagent un même poste, une CAL appareil sera plus rentable.

Cas pratiques : quelle licence pour quel type d’entreprise ?

TPE ou PME avec peu de virtualisation

Si vous avez un ou deux serveurs physiques, peu ou pas de VM, et que vous utilisez principalement le serveur pour l’annuaire Active Directory, le partage de fichiers ou les impressions, l’édition Standard avec quelques CAL utilisateur suffira largement.

Entreprise avec forte virtualisation

Si vous hébergez plusieurs VM sur un seul serveur physique (applications métiers, serveurs web, bases de données, etc.), l’édition Datacenter est la plus avantageuse. Elle permet d’éliminer les limites sur le nombre de VM, tout en vous assurant une meilleure sécurité.

Entreprise connectée au cloud Azure

Si vous exploitez Microsoft Azure pour la sauvegarde, la réplication ou l’hébergement hybride, l’édition Datacenter Azure vous permettra de tirer pleinement parti des fonctionnalités spécifiques liées à ce type d’environnement.

Ne pas négliger les licences d’accès

Souvent oubliés, les CAL représentent une part non négligeable du coût total. Sans ces licences d’accès, vos collaborateurs ne pourront pas se connecter légalement au serveur, même si le serveur lui-même est correctement licencié.

Une entreprise avec 25 employés devra donc acheter 25 CAL utilisateur, ou un nombre équivalent de CAL appareil si les postes sont partagés.

Acheter sa licence : vigilance et bon plan

Pour se procurer Windows Server, plusieurs options s’offrent à vous :

  • Revendeurs officiels Microsoft : solution fiable mais souvent plus coûteuse.
  • Licences en ligne : plateformes comme DA Licences proposent des licences officielles à des prix très compétitifs. C’est une option intéressante pour les entreprises souhaitant maîtriser leur budget tout en restant en conformité.
  • Partenaires locaux IT : solution sur mesure avec accompagnement, mais parfois limitée en stock ou en choix d’éditions.

L’important est de s’assurer que le vendeur est certifié ou reconnu pour éviter les licences non valides.

Quelques conseils pour faire le bon choix

  • Faites l’inventaire de vos besoins (nombre d’utilisateurs, nombre de serveurs, usage de la virtualisation).
  • Pensez à l’avenir : si votre entreprise prévoit une croissance, mieux vaut prévoir une édition évolutive.
  • Vérifiez la compatibilité matérielle de vos serveurs.
  • Évitez de sur-licencier : achetez uniquement ce dont vous avez besoin, mais assurez-vous d’être couvert.
  • N’oubliez pas les CAL : un serveur bien licencié mais sans CAL est inutilisable légalement.

Choisir la bonne licence Windows Server, c’est un équilibre entre besoins techniques, budget et évolutivité. En comprenant bien les différences entre éditions, les modèles de licence et les obligations d’accès, vous évitez les mauvaises surprises et vous garantissez une infrastructure fiable et conforme.

En cas de doute, n’hésitez pas à vous rapprocher de spécialistes ou de plateformes fiables comme DA Licences pour un accompagnement personnalisé dans l’acquisition de votre licence Windows Server.

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